Sarah Rooney

Périphérie aérienne

16.NOV-20.DÉC, 2024

vernissage

samedi le 14 décembre, 14h-17h

Nous entrons dans le lieu de l'installation à une distance de cinquante et un pieds des fenêtres orientées vers le sud d'un bâtiment post-industriel - un bâtiment dont la façade retient la chaleur de l'été. Une réflexion sur la pression de l'air et les glissements entre les couleurs bidimensionnelles et tridimensionnelles lancent l'exposition Périphérie aérienne.

l'artiste cite

Je m'inspire d'une citation du philosophe des arts Peter Sloterdijk dans Écumes (2005), dont la recherche retrace l'invention de l'environnement mise en lumière par une explicitation de l'espace aérien. « L'air s'entend à pénétrer dans des lieux où nul ne l'attend — plus encore, il investit des lieux où il n'y en avait pas auparavant. »  

Dans mes peintures récentes Périphérie aérienne – Aerial Periphery (2022-2024), j'aborde le langage environnemental en imaginant différents types de pression atmosphérique. Les environnements fluides visualisés en peinture prennent corps et forme, comme les différences météorologiques entre la chaleur et le froid. La matière comprimée se déplace - un écosystème en croissance continue, ni dedans ni dehors.

Ma production récente fait place à l’incorporation de matériaux de récupération.  Pour Espace en biseau – Bevelling Space Sessions, j'ai teint des lanières de bois, récupérées lors de la fabrication de cadres de peinture. Le processus se poursuit en les réactivant dans des rituels d'installation pour créer des champs vibrants de couleurs et topographiques. Alors que dans Décalages Space Shifters Sessions, je travaille avec les formes évocatrices de retaille de cuir - des fluctuations de couleur gris-bleu sont pliées et installées pour apporter une présence sculpturale au mur. Travailler avec ces fragments est un processus évolutif – où la matérialité, le temps accordé à l’ouvrage et les notions de changement de dernière minute sont mis en évidence. Chaque fois que les éléments sont installés, l'expérience de la lumière, de la couleur et de l'espace se déplace.

 - Sarah Rooney

Périphérie aérienne

Figure 1: SARAH ROONEY

Espace en biseau - bevelling space sessions, éditions 2024 larmières des bois teintes, 25’ x 6’ x 9.5’ (installation contextuelle)

SARAH ROONEY Périphérie aérienne - Espace en biseau - bevelling space sessions

Périphérie aérienne

We enter the installation venue at a distance of fifty-one feet from the south facing windows of a post-industrial building – a building whose facade holds onto the summer heat. A reflection on air pressure and the slippage between two-dimensional and three-dimensional colour launch the exhibit Périphérie aérienne.

the artist quotes

I’m inspired by a quote from Peter Sloterdijk in Foams (2016), whose philosophical research traces the “invention of the environment” brought into focus through an explication of airspace, of “air, the misunderstood element, [that] finds ways and means of advancing to places where no one reckons with its presence; and, more significantly, it makes space on its own strength for strange places where there were previously none.”

In recent Périphérie aérienne - Aerial Periphery paintings (2022-2024) there is an approach to environmental language by imagining different kinds of air pressure. Expansive dusty-neon masses are given body and form, like meteorological differences between heat and cold. Compressed matter moves – a continuously growing ecosystem, neither inside nor outside.

The paintings have given way to incorporating waste materials into the production. In Bevelling Space Sessions - Espace en biseau, I have been staining lengths of wood recuperated from the making of painting frames and re-activating them in a ritual of placing them on the floor to create vibrating fields of topographical color. Similarly, in Spaces Shifters Sessions – Décalages, I am working with the evocative shapes from leather off-cuts - grey-blue variables are folded and installed to bring a sculptural presence to the wall.  Working with these leftover fragments is an evolving process – physicality, labour, and short notice changeability are brought into view. Each time the elements are installed, the experience of light, color and space relocates.

- Sarah Rooney

SARAH ROONEY Périphérie aérienne - peinture

Figure 2: SARAH ROONEY

Périphérie aérienne n°1, 2024 acrylique sur toile de coton, 45.5” x 71.5” | 111.5cm x 181.6cm

SARAH ROONEY Périphérie aérienne -

Figure 3: SARAH ROONEY

Vue des tableaux et Espace en biseau - bevelling space sessions, éditions 2024 larmières des bois teintes, 25’ x 6’ x 9.5’ (installation contextuelle)

Figure 5: SARAH ROONEY

(détail) Périphérie aérienne n°3, 2022 acrylique et huile sur toile de lin, 45.5” x 71.5” | 111.5cm x 181.6cm

SARAH ROONEY Périphérie aérienne - peinture

Figure 4: SARAH ROONEY

(gauche) Es, 2024, acrylique sur toile de coton 24”x30” | 60cmx 76cm (doite) Atmopériphérique, 2022, acrylique et huile sur toile de lin 57” x 45” x 2” | 144cm x 114cm x 5cm

Figure 5: SARAH ROONEY

Périphérie aérienne n°6, 2024 acrylique et huile sur toile de coton, 45.5” x 71.5” | 111.5cm x 181.6cm

Figure 6: SARAH ROONEY

Décalages – space shifters sessions, éditions 2024, retailles de cuir agencées

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